Croire en Dieu, c'est vivre par quelque chose qui n'existe d'aucune manière dans le monde, sinon dans le langage ambigu de ces phénomènes que nous appelons chiffres ou symboles de la transcendance.

Le poète est en face du langage comme le peintre est en face de l'objet. Le langage devient sa matière première.

L'excès du langage est un procédé coutumier à celui qui veut faire diversion.

Notre langage ne vaut rien pour décrire le monde des odeurs.

Ce n'est pas de vivre selon la science qui procure le bonheur ; ni même de réunir toutes les sciences à la fois, mais de posséder la seule science du bien et du mal.

L'étreinte est le plus haut langage du corps et de l'âme.