La façon dont on raconte l'Histoire contemporaine ressemble à un grand concert où l'on présenterait d'affilée les cent trente-huit opus de Beethoven mais en jouant seulement les huit premières mesures de chacun d'eux.

La crainte de nourrir le nationalisme ne doit pas faire de l'enseignement de l'histoire une guerre contre l'idée de nation.

L'existence d'un Dieu omniscient, omnipotent et qui ferait de l'amour son principe essentiel est contredite par toute l'histoire de l'humanité.

Il faut éclairer l'histoire par les lois et les lois par l'histoire.

L'histoire de l'art moderne est aussi l'histoire de la perte progressive de l'audience de l'art. L'art est devenu de plus en plus le souci de l'artiste et la perplexité du public.

Notre histoire est telle que tout à coup, des gens ordinaires sont confrontés à des décisions majeures d'une manière à laquelle les gens ordinaires ne sont en général pas confrontés.