Folie toute l'intelligence sans la conscience profonde de la mort et de l'impertinence.

Le vrai sage ne craint pas la mort car il sait que la mort n'est rien. La conscience ne souffre pas puisqu'elle a disparu. Avec la chair qui pourrit, c'est l'esprit qui pourrit aussi, et les désirs, et l'angoisse.

La conscience est la lumière de l'intelligence pour distinguer le bien du mal.

La souffrance est une sorte de besoin de l'organisme de prendre conscience d'un état nouveau qui l'inquiète, de rendre la sensibilité adéquate à cet état.

La conscience en réalité se trouve prise entre deux contradictions : ou le bien, sommé d'être bon à tout prix, se niera lui-même, ou le bien, plus soucieux de survivre sera provisoirement infidèle à soi.

La liberté est l'expression française de l'unité de l'être humain, de la conscience générique et du rapport social et humain de l'homme avec l'homme.