Il faut avoir vis-à-vis de l'oeuvre que l'on écoute, que l'on interprète ou que l'on compose, un respect profond devant l'existence même. Comme si c'était une question de vie ou de mort.

Ce qui est important c'est que l'homme vive dans la justice, dans l'amour naturel pour le genre humain.

Après ne pas vivre avec ceux qu'on aime, le plus grand supplice est de vivre avec ceux que l'on n'aime pas. C'est-à-dire avec plus des trois quarts du genre humain.

Un homme qui lit, ou qui pense, ou qui calcule, appartient à l'espèce et non au sexe; dans les meilleurs moments il échappe même à l'humain.

Chaque être humain est censé avoir une personnalité unique, être ce qu'aucun autre ne peut être exactement, et faire ce qu'aucun autre ne peut faire exactement.

Ce n'est qu'en se dépassant que l'homme est pleinement humain.