Je n'aime pas savoir de quoi est fait le lendemain.

J'ai beau mourir, l'univers continue. Cela ne me console pas si je suis autre que l'univers. Mais si l'univers est à mon âme comme un autre corps, ma mort cesse d'avoir pour moi plus d'importance que celle d'un inconnu.

Plaisirs et peines sont ainsi, en fait, ce sur quoi roule la vertu morale.

Vous savez, un homme se juge toujours en fonction de l'équilibre qu'il peut établir entre les besoins de son corps et les exigences de son esprit.

A proprement parler, l'homme est fou, comme le corps est malade, par nature ; la raison comme la santé n'est en nous qu'une réussite momentanée et un bel accident.

La solitude est à l'esprit ce que la diète est au corps, mortelle lorsqu'elle est trop longue, quoique nécessaire.