On doit à chaque fois écrire comme si l'on écrivait pour la première et la dernière fois. Dire autant de choses que si l'on faisait ses adieux et les dire aussi bien que si l'on faisait ses débuts.

À mesure qu'on vit, on prête moins d'importance aux choses, mais aussi moins d'importance à l'importance.

On a besoin de quelqu'un qui n'est pas du métier et qui a une vision normale des choses.

Je préfère "l'amateurisme" au "professionnalisme", savoir rester dans une sorte de crête assez hasardeuse où l'on a l'impression de savoir des choses sans en être tout à fait sûr.

Nous craignons toutes choses comme mortels, et nous désirons toutes choses comme si nous étions immortels.

Ecrire c'est passer tout de suite aux choses sérieuses, l'enfer direct, le gril continu, avec parfois des joies sous les décharges de mille volts.