Dieu ayant créé le monde ne s'en est pas retiré mais continue à le maintenir à l'être par son souffle créateur, faute de quoi dans la seconde même toutes choses retourneraient au néant.

J'aime encore mieux l'enfer que le néant. L'enfer c'est la vie qui dure.

Le néant n'a point de centre, et ses limites sont le néant.

Aimons naître, aimons vivre, aimons mourir : le néant n'existe pas.

Entrer en pleine solitude, c'est un peu se tenir soi-même dans sa main et s'offrir au néant.

Le présent, ce point invisible, ce néant qui avance lentement vers la mort.