La difficulté de la paternité contemporaine tient notamment au fait qu'il faut improviser.

Le mal vient à cheval et le bonheur à pied.

Le bonheur effectif paraît toujours assez sordide en comparaison des larges compensations qu'on trouve à la misère.

A force de chercher de bonnes raisons, on en trouve ; on les dit ; et après on y tient, non pas tant parce qu'elles sont bonnes que pour ne pas se démentir.

Je tiens pas tellement à être heureux, je préfère encore la vie. Le bonheur, c'est une belle ordure et une peau de vache et il faudrait lui apprendre à vivre.

Il est bien vrai que nous devons penser au bonheur d'autrui ; mais on ne dit pas assez que ce que nous pouvons faire de mieux pour ceux qui nous aiment, c'est encore d'être heureux.