Il nous appartient - quand tout nous fait défaut et que tout s'éloigne - de donner à notre vie la patience d'une oeuvre d'art, la souplesse des roseaux que la main du vent froisse, en hommage à l'hiver. Un peu de silence y suffit.

L'esprit, c'est comme l'argent : on en a en général aux dépens d'autrui.

Une multitude est sans doute plus facile à leurrer qu'un seul homme.

Quiconque recueille avec foi un simple précepte, est digne de recevoir l'esprit saint.

Il faut être logique jusqu'au bout même si en définitive, le triomphe de l'esprit signifie l'explosion de la matière.

La vraie tristesse de la solitude tient à ce que, loin d'y être seul avec soi, on y subit la pire compagnie, la présence intériorisée des autres, la loi du clan.