N'est-il pas diablement aisé de se prendre pour un grand homme quand on ne soupçonne pas le moins du monde qu'un Rembrandt, un Beethoven, un Dante ou un Napoléon ont jamais existé ?

L'homme oriente sa voile, appuie sur le gouvernail, avançant contre le vent par la force même du vent.

Les livres présument que la pensée siège dans le cerveau, la vie prouve que l'homme pense avec ses autres viscères.

Pour un homme, recevoir le pouvoir, c'est un peu, comme pour un champ, recevoir la grêle. Pour les deux, l'important est de savoir si la culture, après, s'en remettra.

Réprimez, vous aurez moins à punir.

Sans doute l'homme est-il le maître de son destin ; il n'est pas le maître du chemin qui y mène.