L'homme, le matin, il tousse, il crache. Le midi, il pète, il rote. La nuit, il ronfle, il bave et le reste du temps, il se gratte les couilles.

Ce qui caractérise l'enfer, c'est qu'on y distingue tout, avec la dernière netteté, et ce, au milieu d'une nuit d'encre.

Amoureux incompris, torture de jour comme de nuit.

L'optimiste pense qu'une nuit est entourée de deux jours, le pessimiste qu'un jour est entouré de deux nuits.

Il en est de certaines caves comme des musées. On souhaiterait de s'y laisser enfermer après l'heure ; d'entendre claquer la serrure et s'éloigner les pas du gardien pour surprendre les conciliabules de la nuit.

Telle la nuit d'été, qui n'a pas de rives, De branche en branche passe le feu léger.