La littérature, comme les religions, a toujours aspiré à l'absolu en oubliant le cruel présent, quotidien, le seul en définitive qui compte pour l'homme.

On ne souffre que par orgueil et l'homme orgueilleux seul croit qu'il vivra toujours.

Toujours, l'ambition déplaît quand elle est assouvie.

Les mots n'ont pas toujours besoin d'une destination. On les laisse s'arrêter aux frontières des sensations. Errant sans tête dans l'espace du trouble. Et c'est bien le privilège des artistes : vivre dans la confusion.

Les pannes me permettent de connaître des coins que j'ignorerais toujours si mes voitures ne s'arrêtaient jamais.

Restez fidèle à ce qui vous rend heureux, car cela finit toujours par produire le meilleur résultat.