Le miroir est net, le visage est brisé, on chante en public mais nos larmes sont privées.

Les machines reproductrices que l'ordre a fabriquées et répandues partout, ce ne sont pas les gouvernants, les armées, les polices, les institutions, les lois : ce sont nos propres cervelles. Décapitez l'ordre et gardez vos têtes: l'ordre repousse.

La douleur. Elle est patiente, mais quand elle vient c'est pour longtemps, ne la méprise pas.

Vis-à-vis des femmes, on en est réduit par l'ordre social à ne jamais être que mendiant ou voleur.

Le verbe reste verbe. Les mots, élégants, sages, font leur petite révérence, puis s'éclipsent. Qu'en reste-t-il ? Des ronds dans l'eau.

Que le poète obscur persévère dans son obscurité, s'il veut trouver la lumière.