Faire l'amour comme un devoir, écrire comme un métier, des deux côtés : néant.

A vivre au milieu des fantômes, on devient fantôme soi-même et le monde des démons n'est plus celui des étrangers mais le nôtre, surgi non de la nuit mais de nos entrailles.

La mort est d'abord le néant du savoir... "On ne sait pas". Ce sont les premiers mots qui viennent, et qui conviennent.

Le sommeil est une petite mort. Une minuscule échappée sur le grand lit immobile du néant.

Les cimetières sont les boîtes de nuit du néant.

L'angoisse est la disposition fondamentale qui nous place face au néant.