Et les pas d'un ami sont plus doux que de douces paroles.

Connaître consiste à devenir essentiellement l'autre en tant qu'autre.

Au terme de sa longue marche, le contemplatif pourra dire, en regardant le chemin parcouru : dès le premier regard, dès le premier pas, Dieu était là, et je ne le savais pas.

C'est cela le chemin difficile, incompréhensif, rebutant : renoncer à soi-même quand on n'avait que cela à offrir.

Certaines personnes prient juste pour prier et certaines personnes prient de connaître Dieu.

Le meilleur ami, avait-il coutume de dire alors, c'est celui qui vient de mourir.