Un bateau est conçu pour aller sur l'eau, mais l'eau ne doit pas y entrer. De la même façon, nous sommes conçus pour vivre dans le monde mais le monde ne doit pas nous envahir.

Celui qui ne sait pas manoeuvrer un bateau déteste les méandres du fleuve.

C'est le commencement qui est le pire, puis le milieu puis la fin ; à la fin, c'est la fin qui est le pire.

Si Dieu n'était pas ! alors que sommes-nous ? Rien, rien qu'une sorte d'excroissance absurde, un lichen de vie et de conscience sur une planète dérisoire perdue au milieu du lent ballet du monde.

La fuite est futile, nous sommes tous prisonniers au milieu d'un cercle, quelle que soit la façon dont nous vivons notre vie, l'anéantissement nous attend, la mort n'oublie personne.

Mieux vaut vivre enchaîné près de celui que l'on aime, que libre au milieu des jardins près de celui que l'on hait.