On ne peut rester entre deux rives. Peu importe qu'on avance à pied, en cargo, en wagon scellé ou en pensée.

Le sot qui sent sa sottise n'est déjà plus si sot, mais le paresseux peut connaître sa paresse, en gémir, et le rester.

Les horreurs sont supportables tant qu'on se contente de baisser la tête, mais elles tuent quand on y réfléchit.

Il est toujours important de lever la tête quand tu marches. La vie, ça ne se passe pas par terre. Tu lèves les yeux et tu aperçois du linge aux balcons et des enfants aux fenêtres, un peu de joie, de la misère quelquefois...

Si tu gardes la tête sur les épaules quand tous autour de toi la perdent, il est possible que tu n'aies pas saisi la situation.

Si l'homme avait des yeux tout autour de la tête, "devant" et "derrière" n'existerait pas pour lui.