Perdre est une sensation définitive ; elle n'a que faire du temps. Quand on a perdu quelqu'un, on a beau le retrouver, on sait désormais qu'on peut le perdre.

On avance dans le brouillard pendant des mois et on fait les choses qu'il faut faire parce que la vie continue et qu'on a des enfants. Il y a un métier, un public...

La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.

Je suis comme ma mère, je change souvent de coupe de cheveux.

Cela pèse lourd, une absence. Bien plus lourd qu'une disparition. Parce que avec les morts, on sait qu'ils ne reviendront pas. Tandis que les lointains nous font espérer.

Mon idée d'une vraie féministe est une femme qui se sent suffisamment libre pour faire ce qu'elle veut.