Un portrait porte absence et présence, plaisir et déplaisir. La réalité exclut absence et déplaisir.

L'ennui avec nos hommes politiques, c'est qu'on croit faire leur caricature, alors qu'on fait leur portrait.

Un portrait, c'est une empreinte directe du vécu sur le temps.

Lorsqu'on s'est fait peindre par un peintre célèbre, il ne reste qu'une ressource : ressembler à son portrait.

Médire. Faire le portrait d'un homme comme il est, quand il n'est pas là.

Le portrait d'un être qu'on aime doit pouvoir être non seulement une image à laquelle on sourit mais encore un oracle qu'on interroge.