L'Académie française, c'est comme la prostate : elle fait rire quand on en parle. Personne n'a jamais été fichu de savoir à quoi elle servait exactement, mais sur le tard, elle finit toujours par devenir pour tous les hommes un besoin pressant.

Point besoin d'astrologues, de chiromanciens ni d'horoscopes pour entrevoir ce que notre vie sera. Elle se lit en nous.

La mort d'un homme de talent m'attriste toujours, puisque le monde en a plus besoin que le ciel.

Parler est un besoin, écouter est un art.

Les mots n'ont pas toujours besoin d'une destination. On les laisse s'arrêter aux frontières des sensations. Errant sans tête dans l'espace du trouble. Et c'est bien le privilège des artistes : vivre dans la confusion.

Le vrai paresseux serait peut-être celui qui aurait besoin d'un autre pour dormir à sa place.