Quand on veut gouverner les hommes, il ne faut pas les chasser devant soi. Il faut les faire suivre.

Tout notre mal vient de ne pouvoir être seuls : de là le jeu, le luxe, la dissipation, le vin, les femmes, l'ignorance, la médisance, l'envie, l'oubli de soi-même et de Dieu.

Les premières étreintes sont toujours un peu ratées. On se jette l'un sur l'autre, à l'aveuglette ; poussé par trop de hâte on ne prend pas le temps de faire connaissance avec une peau, une odeur, un sexe étrangers.

Dieu sait que j'ai tellement de faiblesses, je devrais pouvoir les comprendre et les pardonner dans d'autres. Mais je ne le fais pas.

Il semble que l'on puisse faire en France une statue qu'avec les débris d'une autre statue et qu'on en élève une que pour avoir un prétexte d'en briser une autre.

Le fractionnement du pouvoir est la plus sûre manière d'en empêcher l'abus.