Quel champ de bataille que l'homme ! Nous sommes livrés à ces dieux, à ces monstres, à ces géants, nos pensées. Souvent ces belligérants terribles foulent aux pieds notre âme.

L'art de gouverner n'a produit que des monstres.

Le progrès matériel doit être lent, comme l'évolution des espèces. Sinon il produit des monstres.

C'est en leur tournant le dos que l'on triomphe des monstres qui nous habitent.

L'Etat est le plus froid des monstres froids. Il ment froidement ; et voici le mensonge qui s'échappe de sa bouche : "Moi l'Etat, je suis le peuple."

Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même.