Le romancier doit montrer le monde tel qu'il est : une énigme et un paradoxe.

Le paradoxe de la condition humaine, c'est qu'on ne peut devenir soi-même que sous l'influence des autres.

On ne peut expliquer un paradoxe, non plus qu'un éternuement. D'ailleurs, le paradoxe n'est-il pas un éternuement de l'esprit ?

Dire qu'un paradoxe contient toujours une vérité n'est même plus un paradoxe.

Le christianisme dans son essence (et c'est sa paradoxe grandeur) est une doctrine de l'injustice. Il est fondé sur le sacrifice de l'innocence et l'acceptation de ce sacrifice.

Le paradoxe, ou la clé, ou l'attrape-nigaud, c'est que l'affirmation de notre volonté est le fondement de notre esclavage, tandis que notre soumission est la condition de notre liberté.