Nous avons toujours une ancre qui tient ferme aussi longtemps qu'on ne la brise pas soi-même : c'est le sentiment du devoir.

A force d'entendre toutes ces histoires, il m'était apparu qu'un vrai Iranien était nécessairement un fugitif. Aussi m'arrivait-il quelque fois de regretter que nous nous soyons installés en France avant la révolution : nous n'avions pas pu mettre à l'épreuve notre endurance et notre courage - nous connaissions l'exil, mais nous n'avions pas connu l'exode.

Il ne reste en France du catholicisme que le bruit des cloches.

J'ai toujours voulu réussir dans la vie, pour faire plaisir à mes parents (...), pour leur montrer que la vie pouvait être belle.

Défiez-vous des choses posthumes : quel que soit l'esprit avec lequel une vieille femme parle de sa beauté perdue il y a toujours dans sa louange la funèbre solennité de l'office des trépassés.

On n'aime vraiment que lorsqu'on aime sans raison.