Si les hommes doivent attendre leur liberté jusqu'à ce que l'esclavage les ait rendus sages et bons, ils risquent bien d'attendre toujours !

Tout le monde peut écrire ce qu'il veut ; mais personne ne parvient à se souvenir de choses qui n'ont jamais existé.

C'est sans doute la vocation du romancier, devant cette grande page blanche de l'oubli, de faire ressurgir quelques mots à moitié effacés, comme ces icebergs perdus qui dérivent à la surface de l'océan.

Utiliser les mots sans savoir leurs racines, C'est se nourrir sans connaître la cuisine.

Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots.

Demain appartient à ceux qui peuvent l'entendre venir.