Alain Resnais me propose Les herbes folles. Je lis le scénario, je ne comprends rien et je le lui dis. Il le prend très mal. Je n'ai donc pas tourné avec Resnais.

Je ne comprends pas qu'ils ne sachent pas au moins garder le silence devant une oeuvre d'une telle beauté, beauté irritante, peut-être exaspérante même, parce que l'auteur, avec tout son génie, touche à des choses très graves avec une sorte d'insolence qui fait peur.

Maman, quand tu es en colère, Je t'aime de travers.Maman, quand tu t'en vas, Je t'aime couci-couça.Maman, quand tu es de bonne humeur, Je t'aime de tout mon coeur.Maman, quand tu me cajoles, Je t'aime sans parole.Maman, quand je te dis ce poème, Comprends tu combien je t'aime ?

Si tu comprends autant que moi, alors c'est que t'es moins con que t'en as l'air.

Je ne comprends rien à la vie, mais je ne dis pas qu'il soit impossible que Dieu y comprenne quelque chose.

Je comprends tout à fait qu'on mette en cause la démocratie, qu'on la combatte.