Tout homme porte en lui une rencontre, un souvenir expliqué, peut-être une pensée, qui se modulent sur quelques mesures musicales.

C'est bon en tant qu'artiste de toujours se souvenir de voir les choses d'une manière nouvelle et bizarre.

On peut détruire le souvenir avec des mots, mais non la beauté de ce souvenir.

On est toujours plus ou moins exilé : du ventre de sa mère, ensuite de toute la famille, puis du lieu, du souvenir.

Tes yeux sont le filtre par lequel l'instant peut devenir un souvenir, aussi te regarder par le reflet fera que je ne te porte aucun rêve.

Il n'y a que ce satané souvenir (le sien ou celui des autres) qui arrive à confirmer la réalité d'une existence.