Qu'est-ce que les caresses de deux amants, lorsqu'elles ne peuvent être l'expression du cas infini qu'ils font d'eux même ?

Tout ce que, pour jouir de leurs contentements, L'amour fait inventer aux vulgaires amants.

Les serments qu'échangent deux amants sont aussi raisonnables que le seraient ceux qu'échangeraient un gigot et l'homme qui l'entame.

Les colères des amants sont comme les orages d'été, qui ne font que rendre la campagne plus verte et plus belle.

Une femme qui a un amant est un ange, une femme qui a deux amants est un monstre, une femme qui a trois amants est une femme.

N'est-elle pas plus morale, l'union libre de deux amants qui s'aiment, que l'union légitime de deux êtres sans amour ?