La clarté disparut au ras de ces collines enchevêtrées entre le ciel et le monde. Et ce fut à nouveau la grande nuit d'avant, sans étoiles.

Même pour le simple envol d'un papillon tout le ciel est nécessaire.

La vie sans poésie et la vie sans infini, c'est comme un paysage sans ciel : on y étouffe.

Le Ciel cache à toutes les créatures le livre du destin, excepté la page nécessaire, celle de leur état présent.

Le Ciel sera l'épanouissement de toutes les beautés, la vie nous y conduit par un chemin dont nous ignorons la longueur, mais pourquoi m'attrister d'avancer sur cette route puisque la lumière est au bout.

Ceux qui ont horreur de sortir des sentiers battus se demandent comment on peut rêver de passer un hiver dans le froid, le vent et l'obscurité. Que peut-on y trouver ? Je n'en sais rien - à moins que ce ne soit : des gens, de la mer, du ciel.