Les mots dissimulent plus qu'ils ne dévoilent.

Dans la langue de la bourgeoisie, la grandeur des mots est en raison directe de la petitesse des sentiments.

Un intellectuel est un homme qui emploie plus de mots qu'il n'en faut pour dire plus qu'il n'en est.

La terre est peuplée de truqueurs et de bavards, qui se servent des mots comme d'une monnaie qu'ils sauraient fausse.

On doit apprendre à écouter, et non seulement ses mots, mais son corps, sa vitesse, sa force, sa faiblesse et ses silences qui déséquilibrent ; on doit perdre un peu de soi pour se retrouver dans l'autre.

J'ai un penchant naturel pour les mots et leur côté farce. J'en ai acquis une certaine technique, et ne sais m'empêcher de mettre cette farce à toutes les sauces. Ce n'est pas un métier, mais... ça sert d'os, et pour moi, c'est le squelette de toute expression du comique.