Pour que dans le cerveau d'un couillon, la pensée fasse un tour, il faut qu'il lui arrive beaucoup de choses et de bien cruelles.

Dieu est pour le bien des hommes à quelques conditions : qu'on l'honore, qu'on le prie, qu'on lui fasse des sacrifices. Sinon, Dieu devient terrible ! Il te fait le déluge, l'exil, la guerre, la sécheresse, la foudre, au choix.

Heureusement, le passé ne meurt jamais complètement pour l'homme. L'homme peut bien l'oublier, mais il le garde toujours en lui.

Un véritable réaliste, s'il est incrédule, trouve toujours en lui la force et la faculté de ne pas croire, même au miracle, et si ce dernier se présente comme un fait incontestable, il doutera de ses sens plutôt que d'admettre le fait.

Notre siècle s'interprète mal lui-même et par moments ne se comprend pas. Il s'appelle le siècle du progrès et il se croit le siècle de l'utile. S'il était l'un il ne serait pas l'autre.

L'avantage de l'instabilité pour un gouvernement, c'est qu'elle ne lui laisse pas le temps de se désavouer.