Juger la vie n'est pas la refuser, c'est au contraire l'accepter en plénitude.

La vie, qui crée le désespoir, est plus forte que le désespoir.

La poésie peut plaire encore, mais le combat , lorsque la vie est l'enjeu, ne se livre qu'en prose.

Le regard est un choix. Celui qui regarde décide de se fixer sur telle chose et donc forcément d'exclure de son attention le reste de son champ de vision. C'est en quoi le regard, qui est l'essence de la vie, est d'abord un refus.

Pendant que l'on cherche à comprendre, le temps passe et la vie avec lui.

On parle toujours de rencontrer la femme de sa vie. Mais le jour de son enterrement, en allant au cimetière, on peut parfaitement croiser la femme de sa mort.