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Le scrupule, une maladie comme la paresse.

Une femme a besoin de se sentir présente dans le coeur d'un homme, vibrante et croissante ; le regard de l'homme qui l'aime, c'est pour elle le soleil, l'air, l'ombre et la pluie.

Le théâtre est comme la messe ; pour en bien sentir les effets il faut y revenir souvent.

La mort n'existe pas. Surtout pas la mort. Le mot ne devrait pas exister car il désigne ce qui n'est pas.

Tous les débauchés sont des saints qui s'ignorent.

Le bercement des nourrices, les câlineries maternelles, les chatteries des soeurs, transforment pour ainsi dire, en la pétrissant, la pâte masculine.

A égalité avec "millénaire" et "tendance", le mot "extrême" est le plus indigestiblement charrié de cette époque qui ne serait probablement pas aussi formidable si elle n'était d'abord la nôtre.

La bière anglaise est ce qui a été fabriqué de mieux pour imiter la pisse.

Quand un nouveau régime s'installe, il commence par inaugurer les ponts, les gares, les aérodromes que son prédécesseur a mis en chantier, puis il dénonce l'impéritie de celui-ci.

La confiance personnelle se fait aisément partager ; et rien n'est plus dangereux pour un supérieur que de méditer avant de répondre.

On serait trop malheureux si, auprès des femmes, on se souvenait le moins du monde de ce qu'on sait par coeur.

Les leçons de l'infortune sont presque toujours un bienfait. Elles ne sont funestes qu'aux âmes viles qu'elles paralysent pour toujours.

C'est toujours retarder que de suivre la mode.

L'on ne ressent guère les peines dont on aperçoit la fin.

La relation entre l'écrivain et ses personnages est difficile à décrire. C'est un peu la même qu'entre des parents et des enfants.

Traitez les gens comme des cochons et vous obtiendrez un travail de cochons. Traitez les gens comme des hommes et vous obtiendrez un travail d'hommes.