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Mon berceau a de ma tombe, ma tombe a de mon berceau.

La création est le seul substitut raisonnable à la violence.

Les faibles vivent suivant le bon plaisir du monde, et les forts, selon le leur.

Il faut s'amuser à mentir aux femmes ; on a l'impression qu'on se rembourse !

La science toujours progresse et jamais ne faillit, toujours se hausse et jamais ne dégénère, toujours dévoile et jamais n'occulte.

La mémoire c'est du souvenir en conserve.

L'être qui n'a pas souffert, nous le regardons un peu comme un enfant ou un pauvre.

Chirac et Barre, ils ont un numéro de cirque : y'en a un qui coupe les oignons, et l'autre qui pleure.

Seuls nos doutes augmentent avec l'âge, et non nos certitudes.

Mon dieu est le dieu des marcheurs. Si vous marchez assez longtemps vous n'avez probablement besoin d'aucun autre dieu.

Les grandes douleurs sont muettes.

Le poète, l'artiste, l'écrivain, n'est trop souvent que celui qui sait rendre : il ne garde rien.

Pour se diriger parmi l'écueil des hommes, les femmes se servent de leurs yeux comme sextant, de leur sexe comme boussole et de leur bouche comme gouvernail.

Je suis moins sombre qu'on ne le croit.

Ce Dieu bon surpasse en cruauté bestiale tout ce qui peut se passer de plus canaille sur la terre. Sa maison de détention s'appelle enfer, son bourreau est le diable, ses punitions durent éternellement.

La vie humaine est un processus inversé de déclin et de chute.