C'est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser.

Parler, c' est abuser ; penser, c'est usurper. La voix sert à se taire et l'esprit à ramper. Le monde est à plat ventre, et l'homme, altier naguère, Doux et souple aujourd' hui, tremble. -Paix ! dit la guerre.

Pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.

C'est sans doute un terrible avantage que de n'avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser.

Le pouvoir doit se définir par la possibilité d'en abuser.

Il y a deux choses qui sont sans limites : la féminité et les moyens d'en abuser.