Il me semble voir beaucoup d'hommes sur un toit, les uns glissent, et les autres tombent ; la vie n'est pas autre chose.

La création n'est rien d'autre qu'un rêve durement mis en forme.

Le sentiment amoureux se mesure à l'ampleur du manque, à l'état fiévreux dans lequel l'absence de l'autre nous plonge.

Là où on ne voit rien d'autre, où on n'entend rien d'autre, où on ne connaît rien d'autre, c'est l'infini. Là où on voit autre chose, où on entend autre chose, où on connaît autre chose, c'est tout petit. Seul l'infini est immortel. Le fini est mortel.

On a beau se jurer qu'on n'agira jamais comme sa mère, un jour ou l'autre, l'inexorable mimétisme se met en marche.

Nous ne pouvons tenir un flambeau pour illuminer le chemin d'un autre sans éclairer le nôtre.